Un récent rapport de l’UNHCR indique que le nombre de personnes réfugiées à l’échelle mondiale se chiffre à environ 26,3 millions, dont 6,6 millions de personnes provenant de la Syrie. Le Liban est le pays de transit qui a accueilli le plus grand nombre de celles-ci (une sur sept). Les autorités libanaises estiment qu’à l’heure actuelle, 1,5 million de réfugié.e.s syrien.ne.s, dont 879 000 enregistré.e.s par l’UNHCR, vivent au Liban, pays limitrophe avec la Syrie. Il faut souligner le fait que le Liban est lui-même confronté à une crise économique et politique sévère qui affecte tous les secteurs d’activité, dont le système d’éducation. Cela a un impact, d’une part, sur les conditions de travail des personnes enseignantes, sur leurs rôles et sur leurs pratiques et, d’autre part, sur la scolarité des élèves réfugié.e.s et sur leur bien-être. Après leur séjour au Liban, certain.e.s de ces élèves et leurs familles seront accueilli.e.s dans plusieurs pays occidentaux, dont le Canada. Le présent projet revêt donc une importance considérable, puisqu’il prend place au Liban et que ses résultats pourront contribuer à la formation des enseignant.e.s au Québec. Il souhaite établir un dialogue entre des enseignant.e.s qui accueillent des élèves réfugié.e.s dans leurs classes mais qui œuvrent dans des contextes différents.